Introduction Tanis Flint et Tasslehoff

Intro : De vieux amis se retrouvent... Année 348, Brunissement 7, jour du culte, 11ème heure. La route entre Haven et Solace...



Les poils roux de sa barbe le grattait. Cela faisait maintenant deux années qu'il la portait. Mais il avait encore quelque peu de mal à s'y habituer. Ses oreilles pointues trahissait ses origines elfiques. Mais sa barbe l'en excluait. Les membres de ce peuple étaient imberbes. Il s'arrêta dans sa marche un instant, pour observer le paysage familier. Les flancs de montagne étaient couverts de la splendeur de l'automne. Dans la vallée, les valloniers étaient enflammés par les couleurs de la saison. Le ciel bleu se reflétait dans les eaux du lac Crystalmir. Au loin on pouvait entendre une mère appeler son fils pour le repas. La nostalgie prit le demi-elfe à la gorge... Tant de souvenirs, tant de... Une voix sur sa droite interrompit ses réflexions. A plusieurs dizaines de pas, une silhouette lui semblait familière... « -Ma maison est restée vide » grommela un nain. Il était assis sur une pierre, occupé à tailler un bout de bois. Il parlait pour lui-même. « -Il y a probablement des fuites dans le toit et les meubles sont sans doute abîmés. Cette maudite quête est la chose la plus idiote que j´ai jamais entreprise. A cent quarante-huit ans, je n´ai donc rien appris ! »



Non loin de là, une troisième personne faisait la sieste dans les fourrés. A l'abri des regards, il profitait d'un petit repos avant de retrouver ses amis. L'odeur des feuilles épicées chatouilla ses narines, et des voix finirent de réveiller le joyeux luron. La bouche pâteuse à cause du sommeil et les yeux bien fermés à cause du soleil, il mit quelques instants à reprendre ses esprits. Sur son visage était posé quelque chose de léger et doux au contact de sa peau. Ouvrant les yeux, il découvrit une feuille teintée d'orange. De la même forme que toutes celles encore accrochées aux arbres au dessus de lui. Il entendit à nouveau des voix de l'autre côté des buissons, le long de la route... Écartant discrètement le feuillage, il découvrit un nain assis sur un rocher. Il grommelait et taillait un bout de bois. Un peu plus loin sur la route, un autre humanoïde l'observait. Une lueur émergea dans son esprit et il se rappelait du nom porté par le nain ! D'une main, il récupéra son hoopak... La chaleur écrasait Tanis. La poussière du chemin lui prenait la gorge et s'incrustait dans sa peau. Sa barbe devait avoir tourné à l'ocre, à en juger par les démangeaisons qu'occasionnait les fines particules. En jetant un œil à son armure de cuir, il la vit tachée de vert, souvenir de la veille passée dans la forêt. Un décrassage en profondeur semblait s'imposer.

Alors qu'il pensait à ces détails, la vallée se déroula soudain sous ses yeux. Dans un flamboiement d'orange et de rouge, il admira le vallon, au creux duquel il avait de nouveau rencontré ses compagnons. Il pouvait voir l'auberge d'ici. Ainsi que la maison de Flint, aussi bien que la maison de chaque villageois. Il se souvenait du nom de chacun, comme étant dépositaires d'une période heureuse de sa vie, où il n'avait rien d'autre à faire que chanter et tenir les livres de compte du nain.

Tels une vague, d'autre souvenirs remontaient. Kitiara... Serait-elle là ? D'un air songeur, il fit tourner l'anneau qu'il portait au doigt. Elle avait promis. En face d'elle, il n'aurait jamais osé mettre sa parole en doute, mais elle était changeante, et peut-être avait-elle trouvé quelque chose qu'elle considérait plus digne de son temps. Il espérait de ton son cœur que ce n'était pas le cas.

Hiattki grogna. Il avait vite compris que la louve n'appréciait pas le contact des humains. Il ne mesurait toujours pas sa chance d'avoir trouvé Hiattki. Bien qu'il se répétât que vivre seul était ce qu'il préférait, l'absence d'un compagnon l'avait fortement peiné pendant trois longues années. Hiattki était une chasseresse, une meneuse. Elle était rentré dans son esprit comme on chamboule un jeu de carte, et l'avait forcé à l'accepter comme compagnon de route et de vie. Il admirait sa force et son indépendance. De ce qu'il avait compris, elle l'accompagnerait, que cela lui plaise ou non. Ça lui avait plu, et ils cheminaient ensemble depuis.

Ses yeux se reportèrent sur la vallée. Cinq longues années qu'il attendait ce moment. Cinq ans qu'ils étaient tous partis, à la recherche de preuves que les dieux ne les avaient pas abandonnés. La louve et lui amorcent la descente dans la vallée. Ici, presque rien n'avait changé. C'est comme si le temps n'avait pas d'emprise sur ce petit coin de terre. Un toit un peu plus abîmé, un enfant de plus dans la famille de Myra qu'il entendait appeler au loin, une maison de plus à l'est du village, ce sont là les seuls marqueurs du temps.

Lui et la louve s'enfoncèrent dans le creux flambant que formait la vallée. Alors qu'il regardait en loin dans le sentier en pente, une voix l'arracha à son élan mélancolique. Tournant brusquement la tête à droite, il vit Flint, taillant un bout de bois et marmonnant dans sa barbe. Lui non plus n'avait pas changé, apparemment. Le hélant de loin, il s'approcha de lui : « Flint ! Comment vas-tu, mon vieil ami ? » Le nain se saisit sur son caillou. Sa tête tourna rapidement vers le demi-elfe, mais ses paupières se plissèrent à cause des rayons du soleil. Il recula machinalement sous les arbres, tenant fermement sa hache de ses deux mains boudinées. Il était calme, mais suspicieux. Il toisa l'inconnu de haut en bas, puis, quelques instants plus tard il demanda en hésitant : « Tanis? C´est bien toi? » Il s'avança, reconnaissant son vieil ami : « Par ma barbe... Et la tienne ! Pourquoi t´es tu laissé poussé cette barbe? » Il agita sa main devant lui « Bah, de toutes manières ce n´est pas moi qui contredirait ce choix ! Ahahahah » Il s'avança pour observer Tanis. Il s'arrêta en voyant le loup. « C´est quoi... ça? » Ses yeux passèrent du demi-elfe à la louve et de la louve au demi-elfe. « C´est une idée de tes oreilles pointue que de se coltiner un animal sauvage? Bref, en tout cas, j´ai voyagé dans des contrées dans lesquelles je n´aurais jamais dû aller. Et je n´ai rien trouvé. Une entreprise folle. » Il secoua la tête. « Mais maintenant nous voilà de retour chez nous hein ! » Il sourit et donna une tape à l'épaule de son vieil ami. « On va refaire le toit, rouvrir la forge, bref, reprendre notre vie d´avant ! » Tanis se figea au milieu de la phrase du nain. Il n'avait rien trouvé non plus. Un espoir de perdu. Reste quatre.

Un tiraillement le prévint du danger immédiat. Sans entendre le reste de la phrase de bienvenue du nain, il se laissa tomber à genoux, entourant de ses bras l'encolure de la louve. Se penchant à son oreille, il lui murmura : « Hiattki, je te présente Flint. C´est un vieil ami. Il n´est et ne sera jamais ton ennemi. Calme-toi. Voilà. Arrête ! » L'ordre avait claqué, alors que la louve s'était mise à grogner. « Jamais ! Tu as bien compris ? Tu ne dois jamais attaquer Flint ! » Relâchant son étreinte quelque peu, Tanis remonta presque timidement la tête. Les yeux fixé sur le visage du nain, il attendit la réaction de son ami et mentor. Flint souleva un sourcil bien fourni en poils. Et il attendit calmement que Tanis en ait terminé avec sa bête. « Hé bin ! Si tu dois lui gueuler dessus comme ça tout le temps... Note que cela peut être utile si on ouvre une échoppe le jour du marché. Tu pourras me remplacer pour appâter les clients ! » Il partit d'un grand rire.

« Enfin bon »-Il secoua sa tête- « allons donc voir si nos amis sont arrivés. J´ai faim, mais j´ai surtout soif ! Et un nain qui a soif est particulièrement désagréable, tu le sais ! Mais jamais plus que quand il se retrouve face à un kender ! » Il laissa planer un silence, le regard perdu dans ses idées. « Je me demande si... » Il secoua sa tête en signe de "non" et termina sa phrase : « Allons y ! »

Hiattki se mit à grogner. Ses babines se retroussèrent et ses oreilles s'aplatirent. Elle avait les yeux droit devant elle, fixant les broussailles derrière le nain. Flint se retourna vivement et tenta de déceler ce qui avait bien pu perturber la louve... Pourquoi faut-il que je sois toujours dérangé ? Cette pensée furtive traversa l'esprit du kender en entendant des voix toutes proches.

De prime abord chagrine, sa pensée s'adoucit quand le doute fut dissipé.

Je reconnais ces voix !

Puis la joie se matérialisa en sons sous forme de paroles :

« JE RECONNAIS CES VOIX !!! »

D'un geste souple et ample, le "petit homme" se redressa prestement, saisit son arme fétiche et récupéra sa rapière plantée à même le sol.

Un hoopak, puis une tête sortirent bruyamment des fourrés :

« Flint et Tanis et.... ! » son sourire béat se mua en silence consterné à la vue de la louve qui semblait un "compagnon" plus que raisonnable aux yeux du kender. Ce genre de surprise avait le don de réveiller des instincts innés à sa race : la méfiance.

Sans vouloir afficher son appréhension, Tass' porta instinctivement une main à l'un de ses sacs puis en sortit vivement une pomme qu'il s' empressa de croquer.

« Ta nouvelle copine Tanis ? »ajouta t-il avec un sourire narquois. « Je plaisante ! » puis son visage se fit plus dur alors qu'il cessa de feindre la surprise... « Moi non plus je n´ai rien trouvé ! Pas de dieux ! Des ennemis oui, de l´aventure et des voyages pour sûr, mais des dieux, que nenni ! »

Voulant évacuer les mauvais souvenirs qui étaient liés à ses échecs personnels, il enchaîna, son regard tourné vers le spectacle qui s'offrait à eux. « Après ces années, vous appréhendez ou quoi ? Qu´attendons-nous ? En plus, après cette petite sieste, j´ai une faim...de loup ! Et je meurs d´envie d´aller voir qui vous savez... »

A bien le retarder, il semblait bien que l'âge n'avait pas trop marqué le kender de son empreinte. Il ne semblait guère avoir changé. Après tout, pourquoi changer ? Il portait toujours cette arme bizarre qui faisait la fierté de sa race ainsi qu'une rapière de fort belle facture. Une armure de cuir cloutée parfaitement ajustée à sa taille ainsi que "quelques" sacs et des bottes hautes et souples de cuir de chevreuil venait finir d'habiller ce facétieux petit homme. Flint eu un choc en voyant Tass. « Par ma barbe, un kender ! » ses sourcils se froncèrent et il arbora un air très sévère. « Et pas n´importe lequel, non. Par Reorx, Tasslehoff, le pire de tous les kenders qu´il m´a été donné de rencontrer ! Tiens toi loin de moi et de ma bourse ! Je n´ai aucune envie que le contenu d´une de mes poches tombe "malencontreusement" dans un de tes sacs ! Ou encore que c´est pour éviter que je "perde" un de mes bracelets que tu l´as mis au chaud dans ta besace... Tu finis de toutes manières par "oublier" que tu dois le rendre hein, gredin ! »

Son ton était sévère, mais de ses yeux il fixait le kender avec beaucoup d'estime. Jamais il le dirait ouvertement, pourtant tout le groupe le savait. Flint avait une grande affection pour le kender.

Tanis sentit une odeur bizarre, et Flint éternua. Avec le plaisir de s'être retrouvés, ils avaient baissé leur garde. « - Un cheval? » demanda le nain sans s'adresser à quelqu'un en particulier. Et Tanis reconnut l'odeur puante. Celle d'un Hobgobelin !



Tous les trois se retournèrent pour découvrir un hobgobelin assis sur son poney et qui les observait d'un air méprisant et dédaigneux. « - Vous voyez les gars » -lança le hobgobelin- « c´est ce genre d´idiots qu´on se coltine ici, à Solace. Un demi elfe, un nain et un kender... Quelle jolie famille ! » Des rires gras retentirent dans les arbres derrière la créature. Cinq gardes de sa races, vêtus d'uniformes rudimentaires sur lesquelles étaient dessinés en blanc un arbre surmonté d'une maison, arrivèrent à pied et prirent position de chaque côté du cheval de leur chef.



« - Bien... » Le hobgobelin se pencha sur sa selle. Le pommeau de son épée disparut sous la graisse de son gros ventre. « - Je suis le petit maître Toede, le commandant des troupes qui protègent Solace des éléments indésirables. Vous n´avez pas le droit de marcher à l´intérieur du périmètre de la ville après la tombée du jour. Je vous arrête. » Il se pencha vers le hobgobelin le plus proche de lui : En Gobelin « Apporte moi le bâton de cristal bleu si tu le trouves sur eux. » « - S´ils résistent, tuez les ! » Il tira sur les rênes, donna un coup de cravache à sa monture et partit au galop sur le chemin, en direction de la ville... Hein ! Quoi ! Depuis quand la vermine se permet-elle de donner des ordres ? Et ici en plus ?

Guettant la réaction de ses compagnons, le kender se tendit naturellement, ses muscles bandés et le regard mauvais.

Et en plus ils gâchent des retrouvailles... Tss...Tss...Dangereux pour leur fragile santé ça...

D'un ton nonchalant, Tass' se retourna vers ses compagnons, l'air interrogateur :

« Quand je pense que je dormais tranquille à l´aplomb de l´arbre, plongé dans mes rêves et accessoirement dans un océan de richesse... Enfin ! Bonjour l´accueil ! »

Dégainant sa rapière en guise de réponse aux menaces des hobgobelins, il regarda fixement le nain : « Quant à me traiter de voleur.... Tu ne perds rien pour attendre ! Occupons-nous de ces faces d´abrutis malodorants et reprenons not´ discussion après ! Faisons vite, j´ai grand faim... » Tanis soupira. Le caractère trop bouillant de son ami n'avait pas changé d'un iota. Il n'avait pas envisagé la situation, et ne doutait pas une seconde, il tirait l'épée avant même de penser à après. Néanmoins, la réaction n'était pas si illogique. Depuis quand les hobgobelins contrôlaient-ils cet endroit ?

Clouant fermement la louve sur place pour ne pas qu'elle se rue sur l'immonde parodie d'humain, il lança au hobgobelin :

« Et comment comptes-tu nous arrêter, au juste ? Vous n´êtes que 5. Chacun d´entre nous sommes largement capable de tuer deux piétailles telles que vous et de repartir tranquillement, sans une égratignure et la conscience en paix d´avoir servi la communauté. Prenez le large, et n´essayez donc pas d´assurer la sécurité. La seule protection que Solace devrait fournir devrait être contre vous et ceux de votre race. »

Chaque mot lui brûlait la gorge. Il avait autant envie que Tass d'en découdre, autant envie de se jeter sur eux que Hiattki. Mais si proche de leur point de rendez-vous, ce n'était pas sage.De plus, malgré ses paroles assurées, ils revenaient tous d'un long voyage, et un duel avec la langue pour arme vaut mieux au voyageur épuisé qu'une discussion l'épée à la main. La meilleure solution était d'essayer de les chasser. Il ne dit pas un mot de ce qu'il avait compris de leur conversation. Peut-être pourrait-il en apprendre plus ? Sans relâcher la pression sur Hiattki, il dégagea son épée du fourreau, prêt à dégainer.

Message secret pour Jeudi J´ai oublié de le mettre dans ma description de Tanis, mais il est plus analytique qu´autre chose. La rationalité prévaut généralement chez lui, même si ses sentiments l´emporte parfois. Message secret pour Maravedis Maravedis a écrit :Tanis soupira. Le caractère trop bouillant de son ami n´avait pas changé d´un iota. Il n´avait pas envisagé la situation, et ne doutait pas une seconde. Néanmoins, il n´avait pas complètement tort. Comment cette engeance d´immondice osait-elle donner des ordres ici ? Depuis quand les hobgobelins contrôlaient-ils cet endroit ?

@Maravedis : Ne confonds pas une pensée (en bordeaux) et mes paroles (en vert). Tu ne peux reprendre en conversation les éléments de ma pensée... Si j´ai noté cette dernière, c´est juste pour vous laisser apparaître les sentiments du personnage, sans plus. « - Des gobelins?! A solace?! » cracha Flint « Ce nouveau théocrate va devoir répondre de ses agissements ! » Il leva son bras pour récupérer sa hache -niché dans un étui en cuir dans son dos- qu'il venait juste de ranger. Puis, les deux pieds fermement plantés au sol, il se balança d'avant en arrière jusqu'à trouver son parfait équilibre. « - Très bien, venez ! »

Décontenancés, les créatures échangèrent des regards inquiets. L'une d'elles jeta un coup d'oeil torve vers la route où son chef avait disparu. Les gobelins avaient l'habitude sans doute d'intimider les colporteurs et les fermiers, mais face à trois adversaires armés et habiles au combat, c'était autre chose... Pourtant, la haine ancestrale qu'ils portaient aux autres races de Kryn prit le dessus. Ils tirèrent leurs longue épées courbes.

Flint s'avança d'un pas, les mains serrées sur le manche de sa hache. « Il n´y a rien que je déteste plus que les nains des ravins... A part peut être les gobelins ! »

initiative (1d20+5) => 6 + 5 = 11 Message secret pour gilgamesh gilgamesh a écrit :Message secret pour Maravedis Maravedis a écrit :Tanis soupira. Le caractère trop bouillant de son ami n´avait pas changé d´un iota. Il n´avait pas envisagé la situation, et ne doutait pas une seconde. Néanmoins, il n´avait pas complètement tort. Comment cette engeance d´immondice osait-elle donner des ordres ici ? Depuis quand les hobgobelins contrôlaient-ils cet endroit ?

@Maravedis : Ne confonds pas une pensée (en bordeaux) et mes paroles (en vert). Tu ne peux reprendre en conversation les éléments de ma pensée... Si j´ai noté cette dernière, c´est juste pour vous laisser apparaître les sentiments du personnage, sans plus.

Ah mince !! Tu penses qu´une édition est nécessaire ? J´ai fait ça dans un état semi-comateux, alors que j´étais coincé dans mon couloirs, sans pouvoir rentrer chez moi. Désolé Zut de flûte.

=Initiative (1d20+4) => 3 + 4 = 7

edit : les deux dés effacés viennent du fait que j´ai fait une quote du message de Gil´ Message secret pour maravedis non, pas la peine d´éditer à moins que DM ne le réclame. Il suffit simplement que tu le saches pour l´avenir. La balise think (comme son nom l´indique) sert souvent pour les humeurs et les pensées (superficielles ou profondes). J´y ai généralement recours assez souvent. Cela est utile pour faire passer, à demi-mot, des messages aux autres sans pour autant en parler ouvertement.

Flint leur laissa à peine le temps de dégainer leurs lames. Il était déjà sur la créature la plus proche et il leva sa hache pour la frapper de toute sa force. « Crève pourriture ! » Des giclées de postillons terminèrent au passage sur le visage de l'hobgobelin. Puis ce fut au tour de la hache de s'enfoncer dans son crâne, abattant son faciès affreux au sol. « Et de un ! »

Deux hobgobelins se dirigèrent vers Tanis et l'attaquèrent avec leurs lames courbes. Ils ne voulaient pas laisser les combattants les surprendre. Autant s'en débarrasser au plus vite ! Les deux coups déchirèrent des morceaux de vêtement de Tanis, et laissèrent deux trainées sanguinolentes sur le torse du demi-elfe. -7pv

Le pas vif et alerte, le kender se dirigea vers les ennemis (déplacement en 6:6) puis vint amadouer la viande de la pustule sur pied qui se trouvait face à lui (i-e, la pustule en 5:6).

« Prends ça dans la tronche, sac à fiente ! »

Tass' tenta de larder de part en part la victime toute désignée qui se présentait gentiment à eux...

to hit (1d20+8) => 19 + 8 = 27

çapique? (1d4+1) => 2 + 1 = 3

EDIT : confirmation critique

(1d20+8) => 18 + 8 = 26

dmg (1d4+1) => 4 + 1 = 5 L'arme du kender s'enfonça profondément dans la gorge du hobgobelin. Il abandonna son arme pour ramener ses deux pattes à son cou pour tenter d'arrêter le flot de sang qui en coulait abondamment. Il tomba deux secondes plus tard et son corps fut secouée de spasmes d'agonie... Avant de s'arrêter et de rester immobile.

Le hobgobelin en face de Tanis ouvrit grand les yeux en voyant l'efficacité du kender et celle du nain. En quelques secondes leur nombre était passé de 4 à deux... Son courage se mit à fondre bien plus vite que la neige au soleil...

Les deux traits brûlants surprirent Tanis. Comment avait-il pu même envisager de parlementer avec ces vermines. Le seul langage qu'ils aient jamais compris était celui de l'acier. Il avait été stupide d'essayer d'en essayer un autre. Enfin, il avait tout du moins tenté de ne pas faire couler le sang.

Sans autre pensée, il dégaina et porta une attaque du même mouvement ample, profitant du désarroi de la créature à la mort de son compagnon.

« Ne t´en prend qu´à toi-même... »

Le hobgobelin fut frappé par la lame de Tanis. Son épaule atteinte de plein fouet émit un craquement sinistre. Puis il beugla de douleur.

Les deux derniers hobgobelins qui n'avaient pas encore eu le temps d'attaquer foncèrent sur Flint avec leurs lames. Le cri qu'ils poussèrent ne signifiait qu'une chose : ils voulaient en terminer au plus vite avec le pauvre nain... Flint esquiva le premier coup, puis se prit le second dans le bras. Etant solide, il ne se laissa pas perturbé et il attaqua celui qui l'avait blessé. Sa hache le coupa littéralement en deux. Les morceaux tombèrent lourdement sur le sol. Les yeux se posaient des questions, sans doute comment cela avait il pu finir si vite, mais ils se figèrent dans l'expectative...

Hiattki, à la seconde où elle avait senti s'alléger la pression de Tanis sur ses épaules s'était ruée en avant. L'épée de son compagnon n'était pas ressortie de la blessure qu'elle se jeta sur sur le hobgobelin, tous crocs dehors. Tanis sentit se déverser en lui l'ivresse de la chasse, l'envie de la louve de traquer l'adversaire, l'envie de tuer. Secouant la tête pour se détacher de l'esprit de la louve, il se remit en garde, attendant les réactions de l'humanoïde répugnant.

La louve arracha avec ses dents un morceau de tissu au niveau de la cuisse. Sans aucun danger pour l'hobgobelin. -Si ce n'est son niveau social. Mais au vu de sa tronche, aucun risque que cela empire-

Le hobgobelin se démena comme un beau diable. Il avait face à lui une louve, un guerrier et un kender armé. Il tenta bien de placer sa lame, mais les trois adversaires lui donnèrent du fil à retordre. Bref, aucun coup ne fut efficace et son visage commençait à présenter des signes de panique...

Il est un temps nécessaire à la parole et un temps pour l´action.

En l'occurence les goujats qui avaient eu la mauvaise idée de déranger le trio payaient chèrement leur hardiesse inconsciente.

A peine le hobgobelin qui lui faisait face touchait le sol de tout son poids, la trachée artère en moins, que le kender enchainait dans un mouvement souple et élégant sur celui aux prises avec Tanis et sa louve.

s´agirait pas non plus que le nain s´imagine les fumer tout seul sans partager avec les copains ! En voilà des manières !

to hit (1d20+8) => 15 + 8 = 23

dmg (1d4+1) => 3 + 1 = 4

sournoise ? (2d6) => 1 + 5 = 6

La fine lame du kender pénétra dans les côtes de l'hobgobelin. Il plissa les yeux, se pencha du côté où il avait été heurté, mis un genou à terre, puis s'effondra, mort. Le hobgobelin n'avait pas encore touché le sol que Tanis lâchait sa lame, qui tinta sur le sol. Il n'avait jamais été à l'aise avec ces grands bouts de métal. Il saisit son arc, arme autrement plus élégante, et d'un seul mouvement souple, sortit, encocha et tira une flèche, qui vrombit vers le survivant de la patrouille.

Flint fixait le dernier hobgobelin encore vivant. Ses crocs dépassaient de ses lèvres, et un peu de bave dégoulinait de sa bouche. Ses paupières de plissées, devinrent rondes en voyant ses compagnons tomber. Il regarda alors Flint, puis se figea... En même temps qu'une flèche lui traversa le cou. Il resta comme cela pendant trois longues secondes, essayant de bouger, de parler, mais il en était incapable. Alors le nain lui donna un violent coup de pied en grognant, et le corps sans vie tomba en arrière, soulevant quelques poussières sur le chemin...

« On vous l´avait bien dit, saletés d´bêtes ! Ah, vous avez l´air finauds maintenant hein ! » Il donna encore un coup de pied dans un autre cadavre. Puis il se retourna vers ses compagnons. « Bon, on va voir nos compagnons à l´auberge? » Il eut un sourire un peu forcé. Le doute était noté dans ses pupilles. Reverraient ils tous leurs compagnons? Allaient ils bien après toutes ces années? Tanis rangea son arc et ramassa son épée. En l'essuyant sur le corps du hobgobelin, il se tourna vers Flint : « Nous allons à l´auberge. C´est pour ça que nous sommes là, n´est-ce pas ? » Sans attendre de réponse, il rengaina et se mit à examiner les deux longues coupures sur son torse. Rien de grave, et la lame ne paraissait pas empoisonnée. Il s'en remettrait vite. Un regard vers Flint et Tass le rassura sur leur état. « On y va ? J´ai hâte de les revoir tous. » Chantonnant doucement pour lui-même, il se mit en route avec le kender et le nain. Direction le chapitre 1

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